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La digitalisation chez les clients
Découvrez les objectifs de la formation ! Au cœur de l’organisation, la digitalisation pousse à former et réorganiser pour préparer les mutations de l’entreprise demain. Devenez le manager de le plus digital de votre entreprise !!
Programme
Diagnostic
L'ère du digital
Quiz
L'ère des processus
Du transistor au digital
L'explosion des données
Le rôle du travail
Le digital n'est pas synonyme d'informatique
Exercice pratique - création d'un prototype
Comment fidéliser son client ?
Testez vos connaissances
Comprendre le contexte organisationnel
La structure organisationnelle
Les leviers de transformation
Testez vos connaissances
L'évolution de la relation client
Customer centricity
Le digital marketing
La fabrique des happy consumers
Investir dans la data
Testez vos connaissances
La méthode
Positionner le projet et connaitre ses acteurs
Définir le cap stratégique
Le décliner opérationnellement
Rédiger une note de cadrage
Définir de la méthode de gestion de projet la plus adaptée
les 5 grandes phases de la gestion de projet
Construisez l'équipe projet
La méthode A Gille ? heu Agile pardon
Testez vos connaissances
Digitaliser ses équipes
Impulser le changement
Créer une culture digitale de l'innovation
Les principes à transmettre
Les méthodes collaboratives
Testez vos connaissances
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Les nouveaux gagnants
La digitalisation des données a des conséquences profondes
En maitrisant les données de centaines de millions d’individus, leur géolocalisation, leurs centres d’intérêts ou l’accès à l’information les entreprises les plus en avance sur la digitalisation des données ont sû analyser les besoins de leurs clients et y apporter des réponses pertinentes.
Leur succès est indéniable, puisque la capitalisation boursière des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) dépasse déjà celle de 40 entreprises du CAC 40 réunies.
De fait, la Californie vient de dépasser la France en termes de PIB. Avec ses 39 millions d’habitants, cet état champion du monde de la high tech s’établit désormais comme la 6ème puissance du monde.
Si l’on prend juste les GAFAM et leurs employés c’est comme si une ville de 300 000 habitants générait le PIB de l’Australie. Ces entreprises se caractérisent en effet par une rentabilité et une productivité parmi les plus élevées au monde. Cela leur permet de chasser les meilleurs talents au monde et d'accroitre encore davantage leur avantge compétitif.
Cette disruption s'accompagne d'un modèle économique et d'un financement qui lui sont propres et qui récompensent la prise de risque par l'intermédiaire de :
- Business angels,
- Capitaux risque,
- Fonds d’investissement,
- Crowdfunding
Dans ce nouveau modèle, les start-ups viennent concurrencer les entreprises traditionnelles
Cette concurrence s'explique par l'adaptation plus facile d'une start up à la digitalisation. D'une part ses coûts d'investissement sont moindres que dans l'économie tradtitionnelle, qui imposait de couteuses immmobilisations de capital (usines, machines par exemple). D'autre part, la start up est une organisation plus légère et donc plus facile à faire évoluer.
Sa logique de production notamment, est foncièrement différente de celle d'une entreprise traditionnelle. Une start up n'est pas une organisation établie, mais une organisation en situation de survie, qui cherche à trouver et à conquérir son marché. Elle favorise la vitesse, l'innovation, la remise en question voire les changements de stratégie. Elle valorise la polyvalence et la polycompétences chez ses collaborateurs et encourage les expérimentations à travers le test and learn par exemple ou le droit à l'erreur à petite échelle (test fast, learn fast). Au contraire les entreprises établies ont plutôt tendance à se focaliser sur la qualité, en automatisant, en spécialisant en standardisant. Les processus sont sans cesse audités afin de s'assurer de leur performance, notamment en terme de qualité...
Face aux Start up et à leur model original, les entreprises établies ont par conséquent cherché à développé diverses stratégies pour réduire leur risque de rater une vague d’innovation.
Elles ont ainsi mis en place :
- Des laboratoires de veille et de prospective, de recherche et d’innovation
- Des incubateurs à start-up
- Certaines mêmes isolent volontiers voire "cachent" des start up en interne pour reprendre l'expression d'Eric Ries. Cacher une organisation peu processée en interne permet d'éviter des conflits avec les autres entités, de développer une micro culture, quelquefois dissidente.
Des stratégies qui visent à éviter de chuter sur son marché, comme c'est par exemple arrivé à Kodak, leader incontesté de la photographie pendant près d'un siècle et qui a finalement été disrupté sur son marché. Pour en savoir plus, reportez vous aux ressources de ce cours.
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